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    Le 23 février, nous avons fêté notre mariage comme il se doit. Un mariage traditionnel qui dans notre cas précède le mariage civil (manque toujours un papier…). Mais ici, c'est pas comme en Suisse, on peut faire une fête de mariage même si le civil n'a pas encore eu lieu. Faut dire que le mariage civil thaï, c'est juste une démarche administrative, il n'y a aucun aspect solennel comme à l'Etat-civil en Suisse (ou à la mairie en France). Pour les gens, l'important, c'est la fête traditionnelle!

    Ma soeur a pu venir une semaine en Thaïlande, c'est pourquoi nous avons fixé cette date. Une belle fête en famille et avec quelques amis du village. J'ai suivi la cérémonie sans trop comprendre, mais eux ils savent très bien faire. Il y a des sortes de dialogues rituels qu'ils connaissent par coeur, et la fameuse cérémonie où tous les présents nouent un cordon de coton au poignet des mariés, généralement avec un peu d'argent. Le plus surprenant pour un Suisse comme moi, c'est l'étalage des cadeaux: il fallait exhiber tout ce que je lui avait offert (bijoux, argent liquide…) et un édlle du village a lu au micro la liste de tout: la maison, combien je l'ai payée, les deux scooters etc… Horriblement gênant pour un Suisse! A part ça, tout le monde rit tout le temps, c'est très amusant comme cérémonie. Ensuite, on mange et on boit, on danse, on s'amuse.

    La mariée pendant les préparatifs:

    Mariage à la mode d'ici!

    Avec ma soeur:

    Mariage à la mode d'ici!

    Plus tard dans la soirée…

    Mariage à la mode d'ici!


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  • Bonne surprise le 11 février. Un e-mail de Patrick, qui tient l'Eléphant Blanc à Udon avec sa femme, pour une soirée St-Valentin le 14. Nous nous empressons d'accepter! C'est une bonne occasion de rencontrer des expat'! Une vingtaine de places, un dîner sympathique autour de la piscine, un menu occidental à un prix des plus attractifs, que dire de plus? Une très belle soirée. Occasion de serrer quelque mains, et surtout de mettre un visage sur des noms rencontrés sur la toile: en particulier Patrick et Jean-Pierre. Patrick gère un forum d'expat' francophones à Udon, il a écrit un petit guide en français de la région, et il tient l'Eléphant Blanc. Un incountournable de la petite communauté francophone locale! Quant à Jean-Pierre, c'est un Suisse romand très sympa: on s'est même découvert des connaissances communes sur les cantons de Vaud et Fribourg!

    Le voici avec sa compagne Nom (et Pim de dos):

    St Valentin à l'Eléphant Blanc


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  • Hier, c'était l'anniversaire de Pim! On a fait une petite fête avec la famille. Grillade de crevettes géantes dans le jardin. Un 31 janvier! Le Suisse que je suis n'en reviens toujours pas! Un mois de janvier sans neige, où l'on peut manger dehors le soir en bermuda et t-shirt! Le rêve, c'est certain! Peut-être pas pour ceux qui aiment les sports d'hiver, mais ce n'est en tout cas pas mon cas!

    Concernant les crevettes, j'ai constaté que les Thaïs font pour ce produit la même choses que les Suisses pour le fromage et le vin! Ils gardent les meilleures et n'exportent que du 2e choix! Jamais vu de si belles crevettes thaïs en Europe!

    Bon anniversaire, Pim!

     

    Dès qu'il y a de la musique, la grand-mère et la mère de Pim se mettent à danser. La grand-mère a plus de 70 ans, mais quand elle danse, rien ne l'arrête!

    Bon anniversaire, Pim!


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  • Hier, j'ai fait la connaissance de mon premier ami suisse ici. C'est un Uranais! Si, si, ça ne s'invente pas! Plus suisse que ça, c'est difficile à imaginer! Il s'appelle Rudi, cela fait 16 ans qu'il vit ici 8 mois par année, il est marié à Noy, ils ont une fille du même âge que Blue et qui est dans la même classe à l'école. Je l'avais brièvement croisé en mars dernier, mais là nous avons eu l'occasion de faire plus ample connaissance: nous avons passé presque toute la journée de samedi ensemble. Sympa de fraterniser avec un compatriote qui habite à environ 1 km.

    Et quand un romand rencontre un alémanique en terre lointaine, que parlent-ils? Anglais, bien sûr! Ah, ces Suisses!!!


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  • En Thaïlande, on roule à gauche. Ça n'a l'air de rien, mais c'est assez difficile de s'y mettre. Bien sûr, sur les routes de campagne, ce n'est pas compliqué. Mais en ville, avec carrefours, giratoires et trafic intense, c'est une autre paire de manches. On s'aperçoit alors combien les réflexes acquis par des années de conduite à droite sont profondément inscrits. Plus besoin de réfléchir, on sait que faire, où regarder, où aller… Mais quand on inverse tout, quel cauchemar! Il faut se remettre à réfléchir… Et du coup, une fois sur deux on se trompe. Il faut se déprogrammer pour se reprogrammer dans l'autre sens. C'est pas encore gagné!

    Heureusement que les Thaïs roulent plutôt calmement! Ça permet de s'adapter! En effet, s'il y a bien un code de la route en Thaïlande, il est relativement élastique. Officiellement, on roule à 50 km/h dans les localités et entre 80 et 100 km/h sur les autres routes. Mais c'est assez relatif. En fait les gens roulent à n'importe quelle vitesse n'importe où. Les deux-roues roulent généralement entre 40 et 60 km/h, même sur les grandes routes. Les plus rapides sont généralement les jeunes et les étrangers. Mais le pire, c'est les voies rapides. Au premier abord, on dirait des autoroutes, mais ne vous y  laissez pas prendre. S'il y a le plus souvent trois pistes et une "bande d'arrêt d'urgence", ce ne sont absolument pas des autoroutes: pas d'entrée ni de sortie, les petits chemins vicinaux ou les entrées de propriétés privées y débouchent directement; tout le monde y circule, même les vélos; régulièrement, il y a un passage qui permet de passer sur l'autre voie et de rebrousser chemin. Et le pire, c'est la soi-disant bande d'arrêt d'urgence: en fait elle sert à tout. On y circule dans les deux sens, avec n'importe quel véhicule, à pied, en charrette, on y trouve des vaches, des chiens et des poules, des voitures arrêtées, des marchands ambulants… Je ne m'y risque en scooter que sur les bouts droits avec bonne visibilité. Sinon, le risque de finir encastré dans une vache ou un touk touk est considérable!

    Mais une fois qu'on a un peu compris, c'est très agréable de conduire en Thaïlande! Ils appliquent une forme de "conduite créative". Pas d'interdits absolus, pas de respect de règles en soi, mais une constante adaptation à la situation présente. Influence bouddhiste? La question des priorités se règle de trois manières. La première est théorique: c'est la priorité de gauche prévue par le code de la route. Comme je me plante une fois sur deux, je préfère nettement les deux autres usages thaïs. Soit priorité au plus gros véhicule, soit priorité à celui qui est le plus décidé à passer. Il suffit juste d'être attentif et d'observer. Mais je le répète, heureusement que les Thaïs sont des gens calmes, paisibles et patients…

    Même si la conduite en Thaïlande semble assez folklorique, la police est malgré tout très présente, mais pas pour bêtement verbaliser comme chez nous. Ils sont là pour éviter des réels problèmes, pas pour embêter les citoyens. Par exemple, le port du casque est théoriquement obligatoire, mais personne ne se fait verbaliser pour absence de casque (bon, parfois un étranger, mais jamais un Thaï); par contre l'alcool au volant est pourchassé. Ces jours, à cause du Nouvel An, la police a déployé un dispositif extraordinaire. Dans chaque village, et parfois même entre les localités, des postes de contrôle sont établis depuis le 29 décembre jusqu'au 4 janvier. Des policiers, des pompiers et des secouristes y sont postés en permanence.

    La police thaï semble disposer d'effectifs suffisants, et leur mission est d'assurer la sécurité des habitants, pas de remplir les caisses de l'Etat par des amendes d'ordre. On croit rêver, non?

    Conduire en Thaïlande


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